Paris, 1917.
Mireille Havet raconte son intimité en écrivant son journal . Elle navigue au cœur des milieux bien pensants et mondains , fort éloignés du front…Mais elle ose.
Elle ose toutes les libertés, milite à tout crin pour faire résonner son ardente poésie et décrit de l’intérieur le traumatisme de la guerre, la criante injustice, les bouleversements intimes que cela suscite en elle .
Personnalité marginale et attachante, dotée d’une écriture fulgurante et osée , elle livre une œuvre immense , contenue dans son journal intime, lequel fut sauvé des décombres d’un grenier il y a dix ans à peine.
Une performance théâtrale et musicale qui donne aussi le reflet des Années Folles
et d’une génération meurtrie par la Première Guerre Mondiale, mais d’un
contemporain déroutant..
Au fur et mesure de cette troublante découverte poétique, se dévoile la toile des
poètes merveilleux qu’elle a pu côtoyer (Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau,
Colette), les figures et les oeuvres qu’elle a pu inspirer (Nadja de Breton, le Vin est
tiré de Desnos), et tout le beau monde qu’elle a su enivrer.
Travail réalisé en collaboration avec Claire Paulhan, spécialiste des écrits de
l’intime, éditrice exclusive des journaux de Mireille Havet et Roland Aeschimann,
petit neveu de l’auteure. |
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